Que vienne l'aube

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Sur ce blog, je partage avec vous quelques aspects de mon quotidien.

Au jardin de balcon, dans ma cuisine, dans ma salle de bain, dans mes lectures, dans mes loisirs, dans mes voyages et mes découvertes, je vous accueille dans mon petit univers !!

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Valérie - Wallie 🌾
Alors j'ai effacé l'historique de ce compte. De n Alors j'ai effacé l'historique de ce compte. De nouveaux chapitres se sont écrits durant ces mois et ces semaines de silence. D’autres s’écriront dans les jours à venir. Dans l’attente d’une aube où je serai tout à la fois semblable et différente, mais guérie Je retrouve aujourd'hui tout autant la force que le besoin d'écrire, de documenter le parcours. Et aussi de le partager voire d'échanger sur les outils, les écueils et les réussites rencontrées. L'écriture est l'activité créatrice qui m'a toujours accompagnée. Elle est surtout celle que je me suis toujours autorisée à pratiquer, celle qui m'apportait l'oxygène et entretenait la flamme. Ces temps d'écriture, je les ai beaucoup utilisés adolescente et jeune adulte pour faire face à mes démons sans avoir conscience que j'accomplissais un acte diagnostique et thérapeutique. Les cris, les terreurs et les pleurs qui se jetaient sur le papier me libéraient en prenant corps dans la forme des lettres. Questions et réponses dans les mêmes phrases. Le calme se faisait face à l'ordre et aux logiques qui se dégageaient au fil des paragraphes. Jusqu'au jour, pas si lointain, où écartelée et éreintée, j’ai été emportée dans les déferlantes d'un tsunami assourdissant. Conter son histoire, écrire, documenter nos interrogations, chercher des réponses, diagnostiquer... c'est la phase ascendante du chemin d'observation et de prévention qui sait nous maintenir en santé. Nous le faisons tous de manière plus ou moins consciente au quotidien (avant même de penser être malade et de voir un médecin). Conter son histoire dans la phase descendante, faire le retour d'expérience du chemin de guérison n'est pas toujours aussi aisé. Cela dépend des sujets, des pathologies et du temps nécessaire au rétablissement, des préjugés. Parfois, souvent en fait, cette phase apparaît tardivement. Pourtant, il est le maillon essentiel de la guérison et de la prévention. Conter son histoire… c’est transmettre et partager l’expérience. C’est dire tout autant l’espoir que le désespoir. C’est avoir le courage de la vulnérabilité. C’est avoir le courage de témoigner et de dire qu’on n’est jamais seul à attendre que vienne l’aube.
Il y a presque six ans, j'écrivais : "Éternelle Il y a presque six ans, j'écrivais : "Éternelle optimiste, je vois la vie comme un cadeau, une source de magie et de joie au quotidien. (Dans l’absolu, je ne cache pas que certains jours sont plus difficiles que d’autres mais dans l’ensemble, on peut dire que ça va !)" "J’aime me ressourcer dans la nature dès que je le peux. Visiter, voyager résonne comme un style de vie. J’espère pouvoir reprendre la route dès que possible et partager le chemin…" "Mes routines matinales se sont transformées au fil des mois et des années, pour partie elles sont devenues des rituels, pour d ‘autres, ce sont des pratiques alternatives et alternantes." "L’aube est ce moment sacré qui m’appartient, à moi seule, ce temps d’introspection, de découverte, de concentration, de commencement." "Ce moment où tout est en devenir, où tout se crée... où s'ouvre le champs des possibles" Je crois qu'à ce moment-là, celui où j'écrivais ces lignes... une part de moi savait que ces mots, ce nom n'avaient rien d'anodin... Qu'un jour, je serais là dans le noir sur le rocher à attendre et à prier "que vienne l'aube". Qu'un jour à cet instant où la lumière hésite à supplanter la nuit, où la respiration marque une pause, je serais amenée à choisir entre ces deux mondes. ... Je vous souhaite d'avoir en vous une espérance. Une force, ne serait-ce qu'une étincelle, qui vous permette de danser sous la pluie... de distinguer dans la nuit noire et glacée la chaleur du soleil et de vous y laisser bercer.
Il n'y a pas de hasard. Lorsque, il y a quelques Il n'y a pas de hasard. Lorsque, il y a quelques année, j'ai ouvert un nouveau blog pour partager mon quotidien et ce qui fait battre mon cœur. Je ne pouvais ni voulais reprendre le nom de domaine précédent qui correspondait à un moment particulier de ma vie où les opportunités et les envies qui découlaient de ce nom n’avaient pas disparues. J’ai cherché des noms autour des saisons, de la nature…. Et puis au bout d’une liste interminables de noms qui me plaisaient mais qui étaient plus ou moins tous indisponibles, j’ai choisi. Ce nom, « Que vienne l’aube », il me ressemble, il me définit... C’était, je crois, le cas à ce moment-là... et sans doute, encore plus le cas aujourd'hui... alors que je me trouve au seuil d'une nouvelle étape de ma vie. Il illustre la personne que je suis, mes « habitudes », et mes aspirations profondes tant pour ma petite personne que pour l’ensemble des personnes qui m’entourent et d’une certaine façon pour l’univers. « Que vienne l’aube »… C’est une petite fille qui s’asseyait sur son lit et regardait la lune… attendant que les premières lueurs de l’aube apparaissent derrière la montagne. Alors, elle attrapait ses chaussures, descendait l’échelle, traversait la grande pièce où le feu de la veille rougissait encore timidement dans la cheminée… et passant la porte, les pieds dans la rosée, elle s’installait sur un rocher pour admirer le spectacle. « Que vienne l’aube »… C’est une série de déclencheurs dans mon quotidien. Comme beaucoup, je suis interpellée par les questionnement écologiques, de gestion durable, de minimalisme, de mieux être, d’épanouissement et développement personnel… Je votais pour une recherche imparfaite d’un équilibre plus global entre aspirations aux résonances très profondes et effets de mode aux reflets de mode de vie. En chercheuse de perfection imparfaite et de maniaque du contrôle qui se soigne, de petites choses font évoluer mon quotidien et j’en espère parfois beaucoup. (trop ?) « Que vienne l’aube », c’est aussi une mauvaise habitude… Mes insomnies matinales accompagnent ma contemplation de l’aube. Un temps sacré entre un réveil en milieu de nuit et l'instant où le reste du monde s'éveille.
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